Productrice Maïs Doux
" 6 sondes ont été placées dans mon champ de maïs doux, 3 en surface (30cm) et 3 en profondeur (60 cm). Il est conseillé de prendre en compte les données du milieu, la médiane, et de ne pas tenir compte des extrêmes. C’est plus facile à dire qu’à faire car les écarts sont assez importants entre les 3 sondes lors d’un apport d’eau, irrigation ou pluie. Mais au bout du compte, les extrêmes rejoignent assez rapidement la médiane.
Conclusion : ne retenir que la médiane.
Les sondes de surface, bien sûr, réagissent très rapidement aux apport d’eau et les sondes profondes peuvent peu réagir lors d’un passage à 28 mm. Exemple :
semaine 27 (6 juillet), je lance un tour d’eau à 28mm avec une tension de 50 en surface qui baisse immédiatement pour arriver à 15, alors que la tension profonde passera de 38 à 30 seulement. Il faudra attendre le long épisode pluvieux de la 2ème quinzaine de juillet pour voir les sondes de profondeurs indiquer une tension de zéro.
De la même façon, les sondes profondes réagissent très lentement lors d’un manque de pluviométrie, preuve que la plante trouve facilement de l’eau en profondeur. Conclusion : le maïs puise son eau aussi en profondeur et quand on pourrait penser avoir un déficit hydrique pour cause de tension de surface haute, en réalité les profondeurs sont bien fournies. Ainsi, j’ai pu retarder certains tours d’eau alors que sans cet outil je serais partie ouvrir les vannes."
Producteur Abricot
" Dans mon verger bien taillé et bien fertilisé, le pilotage 2008 des irrigations avec MONITOR, en adaptant mes interventions selon les valeurs du boîtier, m’a conduit à diviser mes doses par 2, augmenter les fréquences dés nouaison puis à les baisser 10 à 15 jours avant la récolte, alors que le verger d’à côté plus tardif demandait un rythme des irrigations plus soutenu.
Ces pratiques différentes des années précédentes ont conduit à :
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un rendement jamais atteint de 38t/ha (en général 22 à 25), malgré une mortalité due à bactérie importante
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un calibre global compris entre A et AA (en général AA et AAA) alors que l’excès du nombre de fruits par arbre (>2000) me dirigeait plutôt vers un calibre entre C et B
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un résultat économique exceptionnel, l’absence d’offre cette année ayant décalé d’un rang vers le bas le calibre le plus demandé (de AA/AAA vers A/AA)
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une absence de marquage sur l’épiderme malgré une tramontane régulière et violente à l’approche de la récolte (certains voisins ont eu jusqu’à 60% de fruits déclassés)"